dimanche 6 octobre 2013

Victoire définitive pour les anciens de la BTT



 Vosges Matin (octobre 2013)

La cour de cassation vient de rejeter le pourvoi d’Alain Thirion, ancien employeur des ex salariés de la Blanchisserie et teinturerie de Thaon-les-Vosges. Il devra les indemniser à hauteur de 2,1 millions d’€.

La BTT a fait vivre des milliers de familles. 
L’usine, en dépôt de bilan, avait été rachetée par le groupe Alain Thirion (GAT) en 1994.


La décision de la cour de cassation est désormais définitive : l’industriel Alain Thirion est condamné à verser 2,1 millions d’euros à 55 anciens salariés de la société Blanchisserie et teinturerie de Thaon (BTT). Il s’agit là de l’aboutissement d’un combat judiciaire qui aura duré près de 10 ans !


En novembre 2003, l’entreprise thaonnaise est en effet placée en liquidation judiciaire.

Tout le personnel va alors être licencié pour raison économique. Mais les salariés ne comptent pas rendre les armes aussi facilement et décident de poursuivre leur ex patron en justice. En effet, les ex salariés lui reprochent le fait qu’il n’a pas tenté de les reclasser dans d’autres entreprises lui appartenant. En d’autres termes, à leurs yeux, il s’agirait de licenciements abusifs.

 La problématique est bien plus complexe qu’elle n’y paraît. Car Alain Thirion est à la tête d’une multitude d’entreprises, sauf que ces dernières ne constituent pas un groupe en matière juridique. Dans ces conditions, il semblait difficile d’exiger de sa part un reclassement des salariés. Autre argument de l’industriel : le fait que ce n’est pas lui qui a procédé à ces licenciements, mais le liquidateur judiciaire. Ceci dit, le conseil des Prud’hommes donne raison aux employés de la BTT en 2005. Mais en 2008, la cour d’appel de Nancy donne raison à l’homme d’affaires lorrain.

« Cette décision va faire évoluer la jurisprudence »

Emmenés par Me Gérard Welzer, les salariés font un pourvoi devant la cour de cassation et obtiennent gain de cause en mars 2010. Concrètement, l’arrêt de la cour d‘appel de Nancy est cassé et l’affaire est à nouveau plaidée, mais à Reims cette fois ci. Le 23 novembre 2011, la cour d’appel rémoise rend sa décision. Au final, les juges ont estimé qu’Alain Thirion avait la qualité de cogérant de la BTT au moment du licenciement des salariés et qu’il aurait donc dû faire des propositions de reclassement .

Résultat : l’homme d’affaires a été condamné, à titre personnel, à indemniser ses ex employés pour un montant total de 2,1 millions d’euros.

Nullement découragé, l’industriel a effectué un pourvoi devant la cour de cassation. Sauf que ce pourvoi vient d’être rejeté pas plus tard que la semaine dernière. Alain Thirion est donc condamné, de manière définitive. En fonction

de leur ancienneté au sein de l’entreprise, les salariés vont toucher entre 6 600 et 95 000 €.

« Cette décision va faire évoluer la jurisprudence car un groupe qui ne licencie pas directement mais qui le fait par le biais d’une filiale peut tout de même être recherché » déclare Me Welzer, avocat des 55 salariés, avant de rendre hommage aux conseillers prud’homaux de la sect ion « Industrie » qui avaient abondé dans le sens des salariés de la BTT en 2003.

Alain Thirion est à la tête de plusieurs sociétés implantées dans l’Est de la France et qui comptent près de 2 000 salariés.

Le site de la BTT appartient à Alain Thirion. Elle reste actuellement totalement en friches. 

mardi 1 octobre 2013

lundi 16 septembre 2013

LA CLASSE A FÊTÉ SES 65 ANS

La classe a fêté ses 65 ans. Toujours en forme !

Une partie de la "troupe" s'était d'abord retrouvée chez Maryse Frayard le DIMANCHE 15 SEPTEMBRE 2013 avant de rejoindre leurs camarades pour un repas au "Wagon du Pré Fleuri" à MAGNIÈRES dans les environs de Roville aux Chênes.


Et rien de tel qu'un parcours de Draisine pour assurer la digestion.
Pour voir les photos en grand CLIC sur une photo

Contact : Maryse Frayard 7 rue Dutac 88150 Thaon-les-Vosges
Tél 03.29.39.24.23










mercredi 12 juin 2013

55 ANS APRÈS : PROFS ET ELÈVES




PROFS ET ELEVES 55 ANS APRES
C’est grâce au dynamisme de Michel Andreux, ancien élève émérite, que des professeurs du Lycée de Thaon de la fin des années 50 ont pu retrouver dernièrement quelques uns de leurs anciens élèves autour d’un repas au restaurant « La Mansarde ». C’est ainsi qu’entre autres,  M. Deschaseaux, professeur de Français et ancien maire de Thaon, M. Renard professeur d’Allemand et doyen de l’assemblée (93 ans), Mme Madhieu professeur de Musique ont pu renouer avec leurs anciens élèves  des liens agrémentés de souvenirs émouvants et ceci avec une grande fierté car beaucoup d’entre eux ont connu une certaine réussite professionnelle (un grand nombre d’enseignants, proviseur et cadres commerciaux). On notait en particulier la présence d’un des majors de classe, Yannick Gérard, haut fonctionnaire dans de nombreuses ambassades, puis ambassadeur de France en Ouganda, au Pakistan et en fin de carrière en Irlande.
D’autres anciens élèves et anciens professeurs ont apporté, par courrier, leur amitié en promettant de participer l’an prochain à de nouvelles agapes.