La verrière de la « ruche »
est posée
L’ancien bâtiment des sœurs
Bernadette poursuit sa mue. Récemment, la verrière de la partie destinée aux
arts musicaux a été installée, permettant désormais de se rendre mieux compte
de l’esthétique future.
Les vitraux peuvent maintenant être admirés tels
qu’ils étaient à l’origine. Une partie des vitraux, tels qu'ils étaient à
l'origine
C’est un des investissements majeurs de ces dernières
années. Il s’inscrit dans la continuité du plan de rénovation du cœur de ville
débuté par la modernisation complète de la place centrale. La transformation de
l’ex-maison des sœurs Bernadette, rachetée à l’évêché par la commune il y a 7
ans afin de garder l’emprise décisionnelle foncière dans l’hyper-centre de la
ville, avance. 80 % du chantier sera terminé aux alentours du 15 août.
Récemment, l’imposante verrière a été installée sur
l’aile de la bâtisse. Elle est destinée à recevoir une partie des activités de
la maison des arts musicaux.
Les vitraux retrouveront leur place
Visuellement, cette verrière est une seconde étape de
franchie après le ravalement de la façade et avant la cour intérieure. Cette
baie vitrée, qui ne trouve pas seulement sa justification pour la beauté
extérieure du bâtiment, permet de conserver une surface utile plus importante
pour la scène et le spectateur. Autre utilité, celle de protéger les anciens
vitraux de la chapelle qui, actuellement déposés pour être protégés,
retrouveront leur place sur les murs. Enfin, elle accueillera le public qui se
rendra à l’auditorium, donnera accès aux étages, à la billetterie et aux
sorties de secours.
L’auditorium comprendra notamment un gradin amovible
de 90 places qui permettra de moduler l’espace intérieur. A l’étage,
l’orchestre d’harmonie municipale disposera d’un plateau de répétition avec
accès aux chiens assis jusqu’à la baie vitrée, qui feront alors office de «
belvédère ».
Depuis maintenant dix mois, les entreprises s’activent
sur ce chantier qui, rappelons-le, apporte aussi sa pierre au soutien
économique lorrain puisque plus de 75 % des entreprises sont issues de ce
périmètre géographique.
Une véritable « ruche » en centre-ville… La « ruche »,
qui justement était le nom de l’association des sœurs Bernadette pour leur
congrégation, et qui aujourd’hui, fait partie des propositions de noms de
baptême de cette réalisation, au même titre que la maison intergénérations.